Bo Levi Mitchell des Stampeders de Calgary met la main sur un deuxième titre de joueur par excellence en carrière
Le quart-arrière devient le neuvième et le deuxième plus jeune joueur de la LCF à remporter cet honneur plus d’une fois
EDMONTON – Lors d’une soirée où les joueurs du circuit étaient honorés à l’occasion du gala de la LCF, présenté par Shaw, le quart-arrière des Stampeders de Calgary Bo Levi Mitchell a mis la main sur le prix individuel le plus prestigieux de la Ligue pour la deuxième fois de sa carrière, alors qu’il a été nommé joueur par excellence de la saison 2018.
Les Blue Bombers de Winnipeg, le ROUGE et NOIR d’Ottawa et les Roughriders de la Saskatchewan se sont partagé les autres prix de la soirée, lors d’un événement reconnaissant les exploits des joueurs et des leaders aux quatre coins de la Ligue. Animé par James Duthie et Natasha Staniszewski de TSN, le gala de la LCF, présenté par Shaw, avait lieu, ce soir, au Winspear Centre d’Edmonton, dans le cadre des festivités entourant la 106e Coupe Grey, présentée par Shaw.
LES GAGNANTS POUR LA SAISON 2018 SONT :
- Le quart-arrière des Stampeders de Calgary Bo Levi Mitchell (Joueur par excellence);
- Le secondeur des Blue Bombers de Winnipeg Adam Bighill (Joueur défensif par excellence);
- Le receveur du ROUGE et NOIR d’Ottawa Brad Sinopoli (Joueur canadien par excellence);
- Le joueur de ligne offensive des Blue Bombers de Winnipeg Stanley Bryant (Joueur de ligne offensive par excellence Nissan TITAN);
- Le botteur du ROUGE et NOIR d’Ottawa Lewis Ward (Joueur par excellence sur les unités spéciales);
- Le botteur du ROUGE et NOIR d’Ottawa Lewis Ward (Recrue par excellence);
- L’entraîneur-chef des Roughriders de la Saskatchewan Chris Jones (Entraîneur-chef de l’année).
Le Prix du commissaire, décerné annuellement à une personne ou à un groupe qui a apporté des contributions significatives à la Ligue, a été remis par le commissaire Randy Ambrosie à l’ancien joueur de ligne offensive et aujourd’hui analyste à RDS Pierre Vercheval, l’un des visages les plus connus du sport et la référence en matière de football au Québec.
Le Prix d’excellence pour le leadership Hugh-Campbell, remis chaque année à une personne, choisie par le commissaire, qui a démontré du leadership et qui a grandement contribué au développement de la Ligue, a été remis à l’entraîneur-chef le plus victorieux de l’histoire de la LCF, Wally Buono.
L’AJLCF a annoncé que Ryan King des Eskimos d’Edmonton était le récipiendaire du Trophée Tom-Pate en 2018. Ce prix est remis à un joueur ayant démontré un esprit d’équipe exemplaire et ayant effectué une contribution significative à son équipe, à sa communauté et à l’Association.
Rolly Lumbala a reçu le Trophée des anciens combattants Jake Gaudaur, puisque le centre-arrière des Lions de la Colombie-Britannique a incarné et démontré les valeurs remarquables des vétérans canadiens : force, persévérance, courage, camaraderie et implication communautaire.
Les prix de joueurs par excellence ont été attribués par un panel d’électeurs composé des membres de l’Association des chroniqueurs de football du Canada (ACFC) et des entraîneurs-chefs des neuf marchés de la LCF. Au total, 60 personnes ont rempli leur bulletin de vote.
Joueur par excellence
Bo Levi Mitchell, QA
Stampeders de Calgary
À la suite d’une campagne au cours de laquelle il a amassé plus de 5000 verges par la passe et établi un sommet personnel au chapitre des passes de touché avec 35, Bo Levi Mitchell a mis la main sur le deuxième titre de joueur par excellence de sa carrière, jeudi soir.
En 2018, Mitchell a mené son club à 13 victoires – un sommet dans la LCF – afin de l’aider à terminer au premier rang de la division Ouest. Originaire de Katy, au Texas, Mitchell a complété 60,9 % de ses passes pour 5124 verges. Il a aussi mené la Ligue en ce qui a trait aux passes de 30 verges ou plus avec 42, et il a montré un ratio de passes de touché/interceptions de 2,5 pour un, soit le meilleur du circuit.
Le quart-arrière de 28 ans mérite cet honneur pour la deuxième fois de sa carrière, lui qui avait été nommé joueur par excellence pour une première fois en 2016. C’est la onzième fois qu’un joueur de Calgary décroche ce prix, la huitième fois qu’un joueur des Stampeders le remporte, et la deuxième fois qu’un joueur des Stampeders le gagne.
C’est la troisième fois que Mitchell est en lice pour ce prix, le tout au cours des quatre dernières années. Il est le neuvième et le deuxième plus jeune joueur de l’histoire de la LCF à remporter cet honneur plus d’une fois; Jackie Parker avait mis la main sur son deuxième titre de joueur par excellence à l’âge de 26 ans en 1958.
Mitchell a obtenu 47 votes de première place.
Joueur défensif par excellence
Adam Bighill, SEC
Blue Bombers de Winnipeg
À sa première année dans l’uniforme des Blue Bombers de Winnipeg, Adam Bighill a été élu joueur défensif par excellence pour la deuxième fois de sa carrière.
Bighill a effectué 105 plaqués défensifs, quatre sacs du quart, deux interceptions et quatre échappés provoqués – un sommet dans la LCF – pour aider les Blue Bombers à se qualifier pour les éliminatoires. Il a terminé au troisième rang de la Ligue avec 127 jeux défensifs.
Bighill a été un morceau important d’une unité défensive qui a terminé à égalité au premier rang du circuit en ce qui a trait aux revirements (49), au deuxième rang pour les points accordés en moyenne par match (23,3), et à égalité au deuxième rang pour le nombre de verges accordées en moyenne par jeu (6,0). La défense de Winnipeg a également affiché un différentiel de plus-13 au chapitre des revirements.
Le secondeur de Montesano, dans l’État de Washington, mérite cet honneur pour la deuxième fois de sa carrière, lui qui avait été nommé joueur défensif par excellence pour une première fois en 2015, alors qu’il évoluait avec les Lions de la Colombie-Britannique. C’est la cinquième fois qu’un joueur des Blue Bombers remporte ce prix, et Bighill est le premier à le décrocher depuis Jovon Johnson en 2011. Parmi les autres lauréats des Blue Bombers, on retrouve : Jovon Johnson (2011), Greg Battle (1991 et 1990) et Tyrone Jones (1985).
Bighill est le neuvième joueur de la LCF à remporter le titre de joueur défensif par excellence à plus d’une reprise depuis la première remise du trophée en 1974.
Bighill a obtenu 57 votes de première place.
Joueur canadien par excellence
Brad Sinopoli, RÉ
ROUGE et NOIR d’Ottawa
Originaire de Peterborough, en Ontario, Brad Sinopoli a établi un record de la LCF en ce qui a trait aux attrapés réussis en une saison par un joueur canadien, en route vers le deuxième titre de joueur canadien par excellence de sa carrière. L’ancien des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa a capté 116 passes pour 1376 verges et quatre touchés cette saison, aidant au passage le ROUGE et NOIR à terminer l’année au sommet de la division Est. Ses 1376 verges sur des réceptions ont constitué le troisième plus haut total dans la Ligue cette année; Sinopoli a franchi le cap des 1000 verges sur des réceptions pour une quatrième campagne de suite.
En 2018, Sinopoli a surpassé Ben Cahoon, qui avait établi en 2003 l’ancienne marque pour les réceptions par un Canadien avec 112. Sinopoli a aussi terminé au premier rang du circuit pour les verges après l’attrapé avec 486, et au deuxième rang de la Ligue avec 36 attrapés permettant de convertir un deuxième essai en premier essai.
Sinopoli avait remporté son premier titre de joueur canadien par excellence en 2015. Il était en lice pour cet honneur pour une troisième fois cette saison. C’était aussi la deuxième fois qu’il était opposé à Andrew Harris dans cette catégorie. Le dernier joueur d’une formation ottavienne à avoir remporté ce prix était Tony Gabriel (1978).
Sinopoli a obtenu 32 votes de première place.
Joueur de ligne offensive par excellence Nissan TITAN
Stanley Bryant, LO
Blue Bombers de Winnipeg
À sa quatrième saison avec les Blue Bombers de Winnipeg, Stanley Bryant a remporté son deuxième titre de joueur de ligne offensive par excellence en deux ans – le premier à y arriver depuis Scott Flory en 2008 et en 2009.
Originaire de Goldsboro, en Caroline du Nord, Bryant a été l’un des piliers d’une ligne offensive ayant vu son demi offensif partant terminer au premier rang de la Ligue au chapitre des verges au sol, et il a été un élément crucial d’une attaque ayant marqué le plus de touchés en attaque (53) et ayant accordé le troisième plus bas total de sacs – 36, à égalité avec Hamilton.
Le produit de l’Université East Carolina est devenu le huitième joueur de ligne offensive de Winnipeg à mettre la main sur cet honneur, le premier à y parvenir deux ans de suite.
Bryant a obtenu 44 votes de première place.
Joueur par excellence sur les unités spéciales et recrue par excellence
Lewis Ward, B
ROUGE et NOIR d’Ottawa
Le botteur du ROUGE et NOIR d’Ottawa Lewis Ward a remporté les titres de joueur par excellence sur les unités spéciales et de recrue par excellence – il est seulement le deuxième joueur de l’histoire du circuit à remporter ces deux honneurs la même année, depuis Albert Johnson III en 2000 avec Winnipeg. Ward est aussi devenu le premier botteur à mettre la main sur le prix de recrue par excellence, et il n’était que le troisième botteur à avoir été en lice pour cet honneur.
Ward a réussi 51 de ses 52 placements (98,1 %) cette saison, établissant un record de la LCF pour le pourcentage de placements réussis en une saison – l’ancienne marque appartenait à Rene Paredes (94,7 %) – ainsi qu’un record de tous les temps pour le plus de placements réussis consécutifs en saison régulière (48), une séquence qui se poursuivra en 2019.
Natif de Kingston, en Ontario, Ward a marqué 169 points pour le ROUGE et NOIR en 2018.
L’ancien des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa est devenu le premier joueur d’une équipe ottavienne à remporter le titre de joueur par excellence sur les unités spéciales depuis Jason Armstead en 2004.
Ward est aussi devenu le premier joueur d’un club ottavien à décrocher le prix de recrue par excellence depuis 1990, alors que Reggie Barnes avait mis la main sur cet honneur. Orville Lee (1988), Chris Isaac (1982) et Tom Clements (1975) sont les autres joueurs d’une formation ottavienne à avoir été nommés recrue par excellence lors de leur première année au sein du circuit. Ward est le septième Canadien à gagner le titre depuis qu’il a été remis pour la première fois en 1972.
Ward a obtenu 43 votes de première place pour le titre de joueur par excellence sur les unités spéciales et 50 votes de première place pour celui de recrue par excellence.
Entraîneur-chef de l’année
Chris Jones
Roughriders de la Saskatchewan
L’entraîneur-chef des Roughriders de la Saskatchewan Chris Jones a soulevé pour la première fois le Trophée Annis-Stukus, remis à l’entraîneur-chef de l’année dans la LCF.
À sa troisième campagne avec les Roughriders, Jones a mené son équipe à un premier match éliminatoire à domicile depuis 2013. Sous ses ordres, la défense des Roughriders a marqué le plus grand nombre de touchés défensifs de l’histoire du club (11) et a terminé au premier rang de la LCF pour les verges accordées en moyenne par match (317,5) et pour les séries de deux jeux suivis d’un botté (107). En attaque, la Saskatchewan a terminé à égalité au premier rang de la Ligue pour les sacs accordés à l’adversaire (27).
Jones a mené les Roughriders à 12 victoires en 2018, soit leur plus grand nombre de gains depuis 1970.
Jones devient le premier entraîneur-chef des Roughriders à remporter le Trophée Annis-Stukus depuis 2013; Corey Chamblin avait alors mérité cet honneur. Il est le cinquième entraîneur-chef de la Saskatchewan à mettre la main sur ce prix : Corey Chamblin (2013), Kent Austin (2007), John Gregory (1989), Joe Faragalli (1981) et Eagle Keys (1968).
Jones a obtenu 41 votes de première place.