Cette semaine dans la LCF

Statistiques et tendances à surveiller à l’aube de la semaine 14 dans la LCF

Portraits éliminatoires

 

Dans l’Est

  • Si la course se resserre dans la division Est en l’absence du quart Zach Collaros des Tiger-Cats de Hamilton, les bris d’égalité (déterminés par les fiches des équipes l’une contre l’autre) deviendront cruciaux;
  • Hamilton possède le bris sur Toronto, mais pas sur Montréal. Et les Ticats n’ont pas encore affronté le ROUGE et NOIR;
  • Montréal a l’avantage sur Hamilton, mais a perdu la série annuelle contre Ottawa et n’a pas encore joué contre Toronto;
  • Ottawa a le bris d’égalité sur Montréal, mais tire de l’arrière face à Toronto (le club a perdu son seul affrontement contre les Argos jusqu’à présent) et n’a pas encore affronté Hamilton;
  • Toronto serait rétrogradé en cas d’égalité avec Hamilton, l’issue du bris d’égalité n’est pas encore déterminée contre Ottawa (en avance 1-0) et le club n’a pas joué contre Montréal;

 

Dans l’Ouest

  • La Colombie-Britannique a le bris contre la Saskatchewan. Calgary a l’avantage contre Winnipeg. Winnipeg a le bris sur la Saskatchewan. Les autres bris d’égalité ne sont toujours pas déterminés;
  • Si les éliminatoires de la Coupe Grey débutaient aujourd’hui, Montréal croiserait dans l’Ouest, éliminant C.-B. et Winnipeg;

 

La route à venir

  • Des trois équipes engagées dans la course au croisement (MTL, C.-B. et WPG), Montréal bénéficie du calendrier le plus favorable : les Alouettes affronteront des équipes dont le taux cumulatif de victoires est de .457;
  • Winnipeg a le calendrier le plus difficile : les Blue Bombers affronteront une seule équipe se trouvant sous les .500 (C.-B.).

Après 52 matchs

  • Les équipes qui ont marqué un touché lors de leur première possession ont remporté le match dans 71 % des cas (10/14);
  • Les retours d’interception pour un touché font mal. En 2015, l’augmentation des points marqués (8 % c. 2014) s’explique principalement par le nombre record de touchés défensifs inscrits cette saison (28 en 52 parties). Encore plus intéressant, on remarque que 13 % des interceptions réalisées l’an dernier ont été retournées pour des touchés. Ce taux est de 19 % en 2015 (21/113). C’est donc dire qu’un touché est inscrit à toutes les 5,4 interceptions (comparativement à 7,6 en 2014);
  • Évitez les pénalités à l’attaque : en prenant possession du ballon, une unité offensive aura environ 16 % de chance (une fois sur six) de terminer la séquence par un touché. Si un joueur de l’unité offensive écope d’une pénalité pendant la séquence, ce taux passe à 10,6 %;
  • Et en défense? La tendance est semblable. Les chances que l’attaque adverse marque un touché passent de 9,6 % (1/10,5 possessions sans pénalité) à 34,8 % (106 touchés en 304 possessions avec pénalité) quand la défensive est indisciplinée;
  • Accorder un sac… on dénombre 255 séquences offensives au cours desquelles au moins un sac a été accordé cette saison. De ce nombre, l’attaque victime d’un sac a inscrit un touché seulement huit fois (1 touché/32 séquences, ou 3 %). N’accordez pas de sac et vos chances de marquer un touché seront d’environ 17 %;
  • Jusqu’à présent, l’équipe qui perd la bataille des revirements a gagné neuf fois en 52 matchs;
  • Quand une équipe est victime d’un revirement, l’adversaire a inscrit un touché par la suite dans 30 % des cas (73 touchés immédiats sur 241 revirements). De ces 73 touchés, 28 ont été des retours d’interception ou d’échappé pour un touché;
  • Comment réagissent les équipes lors du match qui suit la perte des services de leur quart numéro un? Cette situation est survenue à cinq reprises cette année (Saskatchewan, Montréal, Edmonton, Winnipeg et plus récemment C.-B.). Fait étonnant, la fiche combinée lors de ce « match suivant » est de 3-2;
  • La défense dans la zone rouge… Les quatre équipes qui sont les meilleures pour éviter d’accorder un touché quand l’adversaire atteint la zone rouge (20 verges de la zone des buts), ont une fiche combinée de 30-16 (.652). Les cinq autres clubs ont une fiche combinée de 22-36 (.379);
  • Convertir en deuxième essai… les quatre équipes les plus efficaces pour empêcher l’adversaire de convertir en situation de deuxième essai ont une fiche combinée de 32-15 (.652). Les cinq autres clubs ont une fiche combinée de 20-37 (.351);
  • Les clubs qui ont l’avance pour amorcer le quatrième quart ont remporté la partie dans 73 % des cas (36/49, trois matchs étaient à égalité);
  • Si un club se forge une avance d’au moins dix points, ses chances de remporter le match sont de 78 % depuis le début de la saison (36/46). Ce taux augmente à 88 % si l’écart est de deux touchés (22/25). Dix équipes ont effectué une remontée d’au moins dix points pour gagner une partie en 2015;
  • Il faut marquer au moins 17 points : les clubs qui marquent au moins 17 points lors d’un match ont une fiche combinée de 51-30 (.630). Ceux qui marquent 16 points ou moins voient leurs chances de gagner fondre drastiquement (1-22, victoire dans 4 % des cas);
  • L’influence des pénalités sur le résultat du match… moyenne des mouchoirs récoltés par les équipes gagnantes en 2015 : 11,5. Les équipes perdantes : 13,0;
  • Les équipes à domicile gagnent-elles plus de verges que les visiteurs? Pas vraiment. La différence est de deux verges! (333 c. 331);
  • Distance des placements: quand est-ce que ça devient plus risqué? En 2015, il semble que c’est à partir de la ligne de 35 que ça se corse. À l’intérieur du 35, les botteurs de la LCF ont un taux de succès de 93 % (124/133). Au-delà du 35, on passe à 74 % (90/122);
  • Combien de dégagements franchissent au moins 50 verges? 28 %. Des 706 bottés de dégagement effectués cette saison, 196 ont franchi au moins 50 verges;
  • Répartition des verges gagnées à l’attaque : de toutes les verges gagnées à l’attaque la saison dernière, 31 % venaient de jeux au sol (moyenne de 216 verges par match). En 2015, ces verges au sol représentent 26 % du total (186 verges par match);
  • Les dix meilleurs receveurs de la LCF ont capté 501 des 771 passes tentées dans leur direction (65 %);
  • Contact illégal… avec le resserrement des règles qui encadrent le contact permis entre un receveur et son couvreur, la fréquence de cette pénalité est passée de 0,71 par match en 2014 (37 en 52 matchs) à 1,62 par match, une augmentation de plus du double (84 appels en 2015);
  • Les trois dernières minutes… l’issue de 29 des 52 parties n’était toujours pas déterminée à la pause des trois dernières minutes de jeu;
  • L’Est a besoin de trois victoires au cours des 11 parties interdivision restantes pour remporter la série annuelle.
     

Traverser le terrain

  • Chris Rainey des Lions a retourné deux bottés pour des touchés contre Calgary vendredi dernier;
  • C’était la première fois depuis le 14 juillet 2012 qu’un même joueur marquait deux touchés sur des retours de botté (peu importe le type) lors d’un match (l’autre étant Chris Williams, avec Hamilton);
  • À part Williams, seul Marcus Thigpen avait inscrit deux touchés sur des retours au cours des dix dernières années (2 juillet 2010, avec Hamilton);
  • Rainey est devenu le quatrième joueur de la LCF à inscrire des touchés sur un retour de botté d’envoi et un retour de dégagement dans le même match;
  • Les autres sont Earl Winfield (Hamilton), Derrick Crawford (Calgary) et Pee Wee Smith (Calgary);
  • Les 333 verges amassées sur des retours par Rainey représentent un nouveau record d’équipe chez les Lions, mais la récolte ne fut pas assez grande pour battre le record de la LCF, qui est de 428 verges. Il appartient à Larry Taylor (7 juillet 2012, avec Calgary);
  • Rainey se classe au quatrième rang dans la LCF, derrière Taylor, Bashir Levingston (345, Toronto) et Thigpen (340).

À un jeu de fouler le terrain

  • Le quart des Tiger-Cats de Hamilton Zach Collaros quitte la formation partante du club pour la liste des blessés cette semaine, moment où il trône au sommet de la LCF pour les verges par la passe (3376), les passes de touché (25); les conversions en deuxième essai (84), les passes réussies d’au moins 30 verges (21), le taux de touché marqué par possession (23,5 %) et la moyenne de points par possession (2,55);
  • Sept des neuf équipes ont perdu les services de leur quart numéro un au cours de la saison;
  • Des 104 départs possibles au poste de quart cette saison, 48 ont été attitrés à un quart qui n’était pas le numéro un (46 %);
  • 19 quarts différents ont été partants pour au moins un match cette saison. Ce total pourrait atteindre 21 après le match des Lions cette semaine et de celui des Tiger-Cats la semaine prochaine.
  • Seuls Ottawa et Calgary, leur fiche combinée est de 16-7, ont pu compter sur le même partant lors de toutes leurs parties cette saison;
  • Depuis 2012, on compte six équipes qui ont eu la chance d’avoir le même quart partant pour l’ensemble de leur saison (six sur une possibilité de 34);
  • Henry Burris, maintenant âgé de 40 ans, compte quatre de ces six saisons et en est à 65 départs de suite;
  • Il ne semble pas y avoir de raison ou de tendance claire qui pourrait expliquer les blessures cette année : Durant s’est blessé sans être touché par quiconque, Glen tentait un plaqué après une interception et Collaros s’est blessé en courant avec le ballon.
     

Pénalités

  • La semaine 13 a enregistré la deuxième moyenne de pénalités la plus basse de la saison;
  • La moyenne a été de 20,3 mouchoirs par rencontre et seulement un match a enregistré plus de 20 pénalités;
  • La moyenne annuelle est maintenant de 24,48, soit 12 % plus élevée qu’au même point l’an dernier (13 % plus élevé que la moyenne de toute la saison 2014 – 21,6).
     

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Olivier Poulin

Gestionnaire, Communications, Ligue canadienne de football

Paulo Senra

Directeur, Communications, Ligue canadienne de football

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