Cette semaine dans la LCF - Weekend de la fête du Travail

Statistiques et tendances à surveiller à l’aube du weekend de la fête du Travail présenté par L’Équipeur

Le weekend de la fête du Travail L’Équipeur : le plus important de l’histoire

  • Le weekend de la fête du Travail a toujours eu de l’importance dans la LCF, mais pour la première fois, la série d’affrontements classiques présente des luttes pour le premier rang dans les deux divisions;
     
  • Hamilton et Toronto (tous deux à 6-3), s’affronteront, lundi, au Terrain Tim Hortons, pour l’exclusivité du premier rang dans l’Est;
     
  • Avec une victoire, les Ticats auraient l'avantage du bris d’égalité face aux Argos;
     
  • Les deux clubs s’affronteront de nouveau quatre soirs plus tard, vendredi, à Toronto;
     
  • Ce sera le 45e affrontement de la fête du Travail entre ces deux rivaux. Hamilton a gagné le match 33 fois, et on compte un verdict nul. Au cours des dix derniers matchs, Toronto a remporté cinq parties, en a perdu quatre et il y a eu un match nul;
     
  • Calgary (7-2) et Edmonton (6-3) s’affrontent également pour le premier rang, lundi après-midi;
     
  • Il s’agira de la 55e édition de ce match annuel entre les rivaux provinciaux de l’Alberta et d’une 34e édition consécutive. Ce rendez-vous est le 45e au cours des 47 dernières années, les seules exceptions étant survenues en 1973 et en 1981;
     
  • Edmonton a l’avantage avec 29 victoires, contre les 24 de Calgary. Il y a eu un match nul;
     
  • Winnipeg se rendra à Regina pour y affronter les Roughriders en espérant renverser la tendance : les Riders ont remporté les dix derniers matchs de la fête du Travail entre les deux rivaux des Prairies;
     
  • Saskatchewan a remporté 33 des 51 matchs de cette classique;
     
  • La victoire est cruciale pour les Bombers (3-6), s’ils veulent maintenir leurs chances de se qualifier pour les éliminatoires dans l’Ouest et empêcher un croisement potentiel d’une équipe de l’Est;
     
  • Il en va de même pour les Lions de la Colombie-Britannique (3-5) qui affrontent les Alouettes (4-5), jeudi soir, à Montréal;
     
  • Ottawa (5-4) est en congé cette semaine.

 

Croisement éliminatoire de l’Est vers l’Ouest? 

 

  • Si les éliminatoires de la LCF débutaient aujourd’hui, nous assisterions au premier croisement éliminatoire d’une équipe de l’Est vers la division Ouest;
     
  • Montréal (4-5), qui occupe le 4e rang dans l’Est, participerait aux éliminatoires de la division Ouest en vertu de sa fiche supérieure à l’équipe qui occupe le troisième rang de cette division (C.-B. à 3-5);
     
  • Depuis l’introduction de cette règle en 1996, une équipe de quatrième place dans l’Ouest a participé aux éliminatoires à huit reprises. L’an dernier, les Lions (9-9) étaient passés dans l’Est, devant les Argonauts de Toronto (8-10);
     
  • Pour la première fois depuis 2004, les équipes de l’Est pourraient terminer la saison avec une fiche positive face à celles de l’Ouest. L’Est a remporté 15 des 24 parties contre l’Ouest jusqu’à présent;
     
  • Hamilton a une fiche de 5-1 contre l’Ouest. Toronto est 5-2. La Colombie-Britannique et la Saskatchewan n’ont toujours pas vaincu un club de l’Est en huit tentatives; 
     
  • Avec une victoire de Montréal jeudi soir, toutes les équipes de l’Est se trouveraient avec des fiches de .500 ou mieux;
     
  • Cela ne s’est pas vu depuis 11 ans (juillet 2004, après six semaines d’activités).

 

Plus ça change…

 

  • Calgary (7-2) a retrouvé sa forme habituelle dans l’esprit de la plupart des gens;
     
  • Le club est au sommet du classement pour une deuxième année de suite;
     
  • La fiche des Stampeders est supérieure à .500 après neuf matchs pour la 10e saison de suite;
     
  • Nombre de défaites par quatre points ou moins des équipes qui ne se qualifieraient pas si les matchs éliminatoires débutaient aujourd’hui : 8.

 

Ça va bien en défense, et ce, même s’il se marque plus de points 

 

  • La moyenne de points marqués par partie est à 49,9. Il s’agit d’une augmentation de 10 % par rapport à l’an dernier (45,5);
     
  • Ironiquement, une partie de l’explication se trouve du côté des unités défensives : elles ont marqué 22 touchés en 44 matchs;
     
  • À ce rythme, elles en marqueront 45, soit deux de plus que le record de 43, établi en 2004;
     
  • Maintenant, les unités défensives font aussi le boulot pour lequel elles s’entraînent chaque jour : au cours des 20 derniers matchs, la moyenne des verges nettes accordées a été de 653 verges, pratiquement la même que pour la saison 2014. Au cours des 20 premiers matchs, cette moyenne était de 703 verges, en augmentation de 8 %;
     
  • Un facteur qui pourrait expliquer la baisse de production offensive se trouve du côté des blessures aux quarts. Seulement cinq clubs comptent sur le même partant depuis le début de la saison. Sur un total de 80 matchs, 35 ont impliqué des quarts qui n’étaient pas identifiés comme un numéro un au début de la saison.

 

Statistiques et observations à la mi-saison

 

  • Matchs se terminant avec un écart variant de 1 à 4 points: 18/40 (45 %). En 2014, il y en a eu 18 pour l’ensemble de la saison;
     
  • Matchs dont le résultat final est déterminé lors des trois dernières minutes de jeu : 25/40 (63 %). C’était le cas de 47 % des matchs en 2014;
     
  • Remontées de 10 points ou plus pour la victoire : 8, dont trois de plus de 16 points;
     
  • Converti de deux points : taux de succès de 71,4 %. Avec dix convertis de deux points, Calgary a établi un nouveau record de la LCF (Montréal en avait marqué huit en 1984);
     
  • Retours d’interception pour un touché : 16 (à ce rythme, en voie de battre le record de 27 établi en 2004);
     
  • Verges par la passe par match : 536, +11 % comparativement à 2014. Les verges par la passe représentent 74 % des verges gagnées en 2015;
     
  • Durée moyenne des parties : 2 h 53 minutes, en baisse de deux minutes ccomparativement à 2014;
     
  • Pénalités : 24,93 par match, +10 % comparativement aux 40 premiers matchs de 2014 et +15 % comparativement à la moyenne de toute la saison 2014. La tendance était à la baisse au cours des dernières semaines, mais la moyenne a remonté à 26 lors des matchs de la semaine 10;
     
  • Unités spéciales : on recense huit bottés bloqués en 40 matchs et six retours de botté pour des touchés (tous sur des dégagements, la moitié par Brandon Banks de Hamilton);

 

Des noms dans l’actualité

 

  • Derel Walker : Le receveur des Eskimos d’Edmonton compte 472 verges sur des réceptions à ses trois premiers matchs en carrière dans la LCF. Il s’agit de la deuxième meilleure performance pour un joueur après ses trois premiers matchs au cours d’une saison (Alfred Jackson, en 1994, avait récolté 483 verges, dont un match de 308 verges!). Walker détient maintenant le record pour un joueur de première année; 
     
  • Bo Levi Mitchell : Après avoir mené les Stampeders à une fiche de 7-2 en 2015, il compte maintenant 22 victoires à ses 26 premiers départs en carrière. Il est à égalité avec Jackie Parker pour le meilleur début de carrière par un quart dans l’histoire du circuit;
     
  • Eric Rogers : Le receveur est premier chez les Stampeders et dans la LCF pour les verges sur des réceptions. Il compte neuf touchés sur des réceptions à ses dix premiers matchs en carrière, la deuxième meilleure performance du genre derrière Curtis Mayfield, qui en avait inscrit 12 en 1994;
     
  • Boris Bede : Le botteur des Alouettes a réussi 22 de ses 24 premières tentatives de placement jusqu’à présent et est premier dans la LCF;
     
  • Paul McCallum : Sa séquence de converti d’après-touché s’est terminée à 802. Il a raté ce botté seulement depuis que la distance à franchir est de 32 verges;
     
  • Andrew Harris : Il est premier au chapitre des verges au sol (565) et des verges à partir de la ligne de mêlée (905), et ce, même s’il n’a joué que huit matchs;
     
  • Trevor Harris : Il a une fiche de 6-3 comme partant avec les Argonauts cette saison et il affiche la cote d’efficacité la plus élevée de la LCF à 112,7. Son taux de passes complétées est de 74,4 %;
     
  • Zach Collaros : Le quart des Ticats est premier chez les quarts pour l’attaque nette (3058 verges), le taux de touchés (21,5 %) et la moyenne de points marqués par possession (2,45);
     
  • Emmanuel Davis : Il compte trois retours d’interception pour 153 verges et trois touchés.
     
  • Henry Burris : À ce rythme, le vétéran pourrait terminer la saison avec 5008 verges par la passe. Il occupe présentement le 5e rang pour les victoires comme quart partant;
     
  • Adam Bighill et Deon Lacey : Les deux joueurs sont au premier rang de la LCF avec 61 plaqués défensifs pour le premier et 12 plaqués sur les unités spéciales pour le deuxième;
     
  • Kendial Lawrence : Le demi des Eskimos est au premier rang avec ses 1446 verges combinées. À ce rythme, il terminerait la saison en frôlant les 3000 verges;
     
  • Rakeem Cato : Il n’a pas terminé le match contre Hamilton la semaine dernière, mais depuis qu’il a remplacé Jonathan Crompton comme partant, le quart recrue a une fiche de 4-4 après huit départs.

Lucas Barrett

Coordonnateur, Communications, Ligue canadienne de football

Olivier Poulin

Gestionnaire, Communications, Ligue canadienne de football

Paulo Senra

Directeur, Communications, Ligue canadienne de football

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