Le CCES confirme avoir attribué une violation d'un règlement antidopage à un joueur de SIC
Un espoir a obtenu un résultat positif quant à l'utilisation d'une substance interdite selon les règlements du Programme canadien antidopage lors du camp d’évaluation régional de Montréal
TORONTO - Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) a confirmé aujourd’hui qu’il a attribué une violation d'un règlement antidopage à un joueur de football de Sport interuniversitaire canadien (SIC) qui a obtenu un résultat positif quant à l’utilisation d’une substance interdite.
Les échantillons d’urine de l’athlète ont été recueillis lors d’un contrôle hors-saison administré le 9 mars 2016, lors d’un camp d’évaluation régional de la Ligue canadienne de football (LCF), à Montréal, au Québec.
Les échantillons du demi défensif de l’Université Bishop’s Jonathan Fortin, qui était admissible pour le repêchage de la LCF cette année, ont révélé un résultat d’analyse anormal. Les joueurs souhaitant évoluer dans LCF sont sujets à la nouvelle politique antidopage du circuit.
Ainsi, en vertu de ces nouveaux règlements, un individu qui échoue à un contrôle selon les standards du Programme canadien antidopage (PCA) ou qui échoue à un contrôle à la suite de l’utilisation d’une substance interdite en vertu de la politique antidopage de la LCF, lors de son année de repêchage dans la LCF ou de l’année qui précède immédiatement celle-ci, verra son admissibilité au repêchage être reportée d’une année.
Fortin verra donc son admissibilité au repêchage être reportée d’un an, le rendant par conséquent inadmissible lors du repêchage 2016 de la LCF.
Si Fortin devait contester ce résultat d’analyse anormal, à l’aide d’un quelconque processus d’appel, et obtenir gain de cause, il deviendrait admissible pour le repêchage supplémentaire 2016 de la LCF, qui aurait lieu au plus tard 60 jours après le repêchage 2016 de la Ligue.
Le CCES a soumis 80 athlètes à des contrôles antidopage selon les standards du PCA lors du camp d’évaluation national et des camps d’évaluation régionaux de la LCF plus tôt ce printemps. Il s’agit de la seule violation attribuée par le CCES.